Doit-on aujourd’hui parler d’une franc-maçonnerie, ou de francs-maçonneries au pluriel à travers le monde? lui demande la journaliste qui l’interview. Alain de Keghel répond qu’on peut parler d’une franc-maçonnerie parce qu’elle a un socle commun et que tous les francs-maçons se reconnaissent dans une tradition qui est née à Londres en 1717, une forme de sociabilité et une démarche philosophique ouverte sur le monde qui a prospéré, mais qu’évidement au fil du temps chaque pays a développé ses marques particulières à travers ses spécificités.

Pourquoi vous êtres vous intéressé à la franc-maçonnerie? Pour les valeurs humanistes dont elle est porteuse, valeurs éthiques, morales, et d’amélioration de la condition de l’individu par l’élévation de ses ambitions intellectuelles, spirituelles et morales et en même temps sa contribution au progrès de l’humanité, tout ça passant par l’éducation.

Et concernant le secret dont s’entourent les francs-maçons? C’était historiquement, et c’est toujours d’abord pour des raisons de sécurité de ses membres. Mais Alain de Keghel se dit de ceux qui pensent qu’aujourd’hui il est important d’ouvrir les portes et les fenêtres pour montrer quelle est la réalité de la démarche maçonnique. D’où par exemple cette conférence de lundi 16, où chacun pourra poser toutes les questions qu’il voudra : il n’y a rien à cacher.

Évoquant la baisse constante des effectifs des francs-maçons, principalement aux États-Unis, la journaliste lui demande La franc-maçonnerie n’a-t-elle pas intérêt à se renouveler? Se renouveler, lui répond Alain de Keghel, c’est savoir garder l’héritage que nous ont laissé les anciens sans se laisser enfermer par une tradition qui serait synonyme de sclérose intellectuelle et d’absence de prise en compte des réalités d’une société qui est en constant mouvement.

A quoi sert la franc-maçonnerie à l’ère numérique? A l’amélioration des individus par l’approfondissement de leur culture, par l’abstraction qu’ils font du tumulte du monde lorsqu’ils se réunissent. On s’enferme non pour se cacher, mais pour être à l’abri de tout ce qui divise dans le monde du quotidien. En loge on se respecte et l’on s’écoute, on n’interrompt jamais l’autre. C’est une école de sociabilité plus que jamais indispensable.

Enfin la journaliste, en référence à ses fonctions passées de Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil du Rite Écossais Ancien et Accepté du Grand Orient de France, lui demande ce qu’est un Suprême Conseil ? Réponse : une instance qui réunit des frères qui ont une longue expérience et une culture approfondie.

La Sfida Massonica Americana

TBO: L’ordre maçonnique hier et aujourd’hui

 

Leggi tutto...Natura-Luce-Architettura: archetipi e  simboli del costruire tra Illuminismo e Libera Muratoria

SABATO 24 OTTOBRE – 17.00 

Leggi tutto...Il giorno 16 ottobre 2015 una Delegazione del Supremo Consiglio della Gran Loggia d’Italia degli A.L.A.M. ha partecipato al primo incontro della Commissione Bilaterale di Studio con il Supremo Consiglio di R.S.A.A. del Grande Oriente di Francia.

La Delegazione francese era guidata dal Ven.mo e Pot.mo S.G.C. Jean-Pierre Cordier e composta dal Ven.mo e Pot.mo F. Alain de Keghel, già S.G.C. e Membro d’Onore del Supremo Consiglio della G.L.D.I. e dal Ven.mo e Pot.mo F. Pierre Piovesan, Garante d’Amicizia.

La Delegazione italiana era guidata dal Ven.mo e Pot.mo S.G.C.G.M. Antonio Binni e composta dal Ven.mo e Pot.mo F. Luigi Danesin, già S.G.C.G.M. e Membro d’Onore del Supremo Consiglio di Francia; dall’Elett.mo e Pot.mo F. Corrado De Cecco, Gran Cancelliere agli Esteri; dal Ven.mo e Pot.mo F. Giovan Battista Curami, dall’Elett.mo e Pot.mo F. Riccardo Cecioni e dall’Elett.mo e Pot.mo F. Ezio Botta.

A la Une de ce numéro: 

L'Amérique, terre promise des francs-maçons?
par Alain de Keghel 

La Maçonnerie américaine si différente des obédiences françaises à plus d'un titre, intrigue et inspire trop souvent des jugements hâtifs et superficiels. Est-il bien raisonnable de s'en tenir à cela seulement ? Ne vaut-il pas mieux partir à sa découverte et rétablir un dialogue avec nos « frères séparés » en recherchant ce qui crée du lien ? Car nul n'ignore que nous avons entretenu très tôt des rapports fraternels si étroits avec nos frères américains que l'on peut qualifier la relation de « familiale ». Le rôle actif qu'ont pu jouer des maçons tels que Benjamin Franklin, George Washington et La Fayette est là pour en témoigner.

Riceviamo e volentieri pubblichiamo.

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Introduction au colloque de Lyon, 9 octobre 2015

par le T. :I. :F. : Alain de KEGHEL 33°,  passé Grand Commandeur

Nos rituels nous enseignent une méthode et encadrent nos travaux comme toute notre démarche maçonnique à laquelle ils ne confèrent pas seulement la solennité propice à l’écoute, à la réflexion et au dialogue régulé en s’abstrayant du monde extérieur que nous quittons en franchissant la porte du temple. Mais ils nous prescrivent aussi un certain nombre de recommandations. Des règles même. Ainsi en est-il de l’injonction au F et ou à la S qui ont  appris et se sont imprégnés de nos enseignements en sachant que nous restons d’éternels cherchants: Dans une variante ad hoc nous sommes invités par nos FF du 7ème Secteur à un bilan d’étape : «  Aller dans le monde et porter les enseignements acquis ! ». En suggérant de consacrer notre réflexion aujourd’hui à ce commandement, les initiateurs du colloque y ont adjoint la demande de « restitution de nos expériences écossaises, du vécu et des contraintes », afin que notre colloque soit une occasion finalement assez exceptionnelle  d’écoute de votre part d’expérience dans la mise en pratique de ce précepte dans vos Juridictions respectives, dans chacun de vos environnements écossais nécessairement singuliers et empreints de toutes ces particularités faisant aussi l’identité de vos pays, de vos cultures, de vos traditions, de leur spiritualité, en un mot de la richesse de notre diversité. Belle occasion de mesurer une fois encore l’extraordinaire plasticité qui est l’une des singularités essentielles d’un Rite universel et le plus largement pratiqué et décliné dans un riche chatoiement, là où l’Ordre initiatique maçonnique est présent.