Vassilios PATKAS 33°  à gauche du TPSGC Alain de KEGHEL 33° (Suprême
Conseil, Grand collège du REAA-GODF). Torino, 31 maggio 2008.

Les Rencontres Euro-méditerranéennes …Devoir de mémoire : 2008-2018  

C’était un jour  de 2008, à Turin …et DELPHI y était ! Une volonté, une solidarité  fraternelle « écossaise », polyforme et méditerranéenne,  s’affirmait avec une ferme résolution autour de valeurs partagées, sur un solide socle culturel commun à la « Mare Nostrum ». Nous étions nourris d’ambitions collectives fortes et généreuses, bientôt renforcées par des « printemps arabes » balbutiants mais prometteurs de nouvelles avancées sur la voie de l’humanisme cher à Spinoza. 

La fidélité sincère était là ! Le soutien indéfectible aussi de chacun et de tous, indispensable à la confiante construction de l’édifice. La fidélité aux engagements concertés et librement consentis dans une concertation égalitaire était au rendez-vous, de l’Olympe à la Sublime Porte, de la Lusitanie au Colisée, de l’Ibérie à la Gaule, du Cèdre au Rif. 

Las, le vent de l’hyper-individualisme  s’est levé ...pour devenir cyclone. Et comme un célèbre homme politique français ne manquant ni d’humour ni de sens du réalisme a pu le dire : «  Ce ne sont pas les girouettes qui tournent, mais le vent ». 

Les vents contraires ne contrarient que ceux qui y résistent et encore faut-il en avoir la force,  et le courage de  courber sans rompre. Alors,  en ce dixième anniversaire des R.E.M. au mont Olympe ne gémissons point à l’instant où sonnera le glas de ces rencontres. Sans résignation, espérons plutôt que de gémir, assurés  que le vent tournera bientôt et que les girouettes suivront docilement à nouveau le Zéphire. Bon vent à la  VIème R.E.M. et à DELPHI dont je m’honorais tant d’être l’inébranlable soutien avec une si candide ferveur. L’oracle de DELPHES ! Quel sublime symbole, un jour de ténèbres et de crépuscule pour les Fils et les Filles de la Lumière.

En pensées affectueusement fraternelles. Ce n’est qu’un au revoir mes SS. : et mes FF. : L’acacia refleurira !

Alain de KEGHEL